La Tour Des Griffons
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[Paris by night] Manuela de la Vega + Elise de Rochebrune

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Message  Froutosine Lun 4 Juil 2011 - 16:36

MANUELA DE LA VEGA –
Prétendante


Vie mortelle et Etreinte :Manuela ne se souvient pas de son passé avant son passage à Cuba.

Non Vie :

Ce soir-là, tout Paris resplendissait aux Italiens.

On donnait la Norma. C'était la soirée d'adieu de Maria-Felicia Malibran.

La salle entière s'était levée et rappelait la cantatrice dans un tumulte glorieux. On jetait des fleurs, des bracelets, des couronnes. Un sentiment d'immortalité enveloppait l'auguste artiste, presque mourante, et qui s'enfuyait en croyant chanter!

Au centre des fauteuils d'orchestre, un tout jeune homme, dont la physionomie exprimait une âme résolue et fière, - manifestait, brisant ses gants à force d'applaudir, l'admiration passionnée qu'il subissait.

Qui était-ce et d'où venait-il? Cela n’avait guère d’importance.

Au moment où, transporté d'enthousiasme, il applaudissait l'artiste inspirée, ses mains demeurèrent en suspens; il resta immobile.

Au balcon d'une loge venait d'apparaître une jeune femme d'une grande beauté. - Elle regardait la scène. Les lignes fines et nobles de son profil perdu s'ombraient des rouges ténèbres de la loge. Pâlie, un gardénia dans ses cheveux bruns plaqués, et toute seule, elle appuyait au bord du balcon sa main, dont la forme décelait une lignée illustre. Brillant de mille feux, des émeraudes profondes paraissaient de sous ses lobes naissants. Au joint du corsage de sa robe de moire noire, une pierre malade, une admirable émeraude, à l'image de son âme, sans doute, luisait dans un cercle d'or. L'air solitaire, indifférent à toute la salle, elle paraissait s'oublier elle-même sous l'invincible charme de cette musique.

Le hasard voulut, cependant, qu'elle détournât, vaguement, les yeux vers la foule; en cet instant, les yeux du jeune homme et les siens se rencontrèrent, le temps de briller et de s'éteindre, une seconde.

S'étaient-ils connus jamais?... Non. L'éclair illumine, d'un seul coup, dans le cœur de ce jeune homme, sous ce rapide regard, sans graduation ; ce fut l'intime et magique éblouissement d'un monde qui se dévoile! Il ferma les paupières comme pour y retenir les larmes qui s'y étaient perdues; puis, il voulut résister à ce vertige oppresseur. Il releva les yeux vers l'inconnue.

Pensive, elle appuyait encore son regard sur le sien, comme si elle eût compris la pensée de ce futur amant et comme si c'eût été chose naturelle! Le jeune homme se sentit pâlir; l'impression lui vint, en ce coup d'œil, de deux bras qui se joignaient, languissants, autour de son cou. - C'en était fait! Le visage de cette femme venait de se réfléchir dans son esprit comme en un miroir familier, de s'y incarner, de s'y reconnaître! De s'y fixer à tout jamais sous une magie de pensées presque divines! Il aimait du premier et inoubliable amour.

Cependant, la jeune femme, dépliant son éventail, dont les dentelles noires touchaient ses lèvres, semblait rentrée dans son inattention. Maintenant, on eût dit qu'elle écoutait exclusivement les mélodies de la Norma.

La toile tomba.
Le jeune homme quitta la salle très vite. Une fois sous le péristyle, il se promena, simplement, devant les statues.

Son valet de chambre s'étant approché, il lui chuchota quelques instructions; le valet se retira dans un angle et y demeura très attentif.

Le vaste bruit de l'ovation faite à la cantatrice cessa peu à peu, comme tous les bruits de triomphe de ce monde. - On descendait le grand escalier. – Le jeune homme, l'œil fixé au sommet, entre les deux vases de marbre, d'où ruisselait le fleuve éblouissant de la foule, attendit.

Ni les visages radieux, ni les parures, ni les fleurs au front des jeunes filles, ni le flot éclatant qui s'écoulait devant lui, sous les lumières, il ne vit rien.

Et toute cette assemblée s'évanouit bientôt, peu à peu, sans que la jeune femme apparût.

L'avait-il donc laissée s'enfuir sans la reconnaître!... Non! C’était impossible. Tout à coup, en haut de l'escalier solitaire, elle parut! Seule! Svelte, sous un manteau de velours et les cheveux cachés par une mantille de dentelle, elle appuyait sa main gantée sur la rampe de marbre. Elle aperçut le jeune mortel debout auprès d'une statue, mais ne sembla pas se préoccuper davantage de sa présence.

Elle descendit paisiblement. Un domestique s'étant approché, elle prononça quelques paroles à voix basse. Le laquais s'inclina et se retira sans plus attendre. L'instant d'après, on entendit le bruit d'une voiture qui s'éloignait. Alors elle sortit. Elle descendit, toujours seule, les marches extérieures du théâtre.

A son tour le jeune homme prit à peine le temps de jeter ces mots à son valet de chambre:
- Rentrez seul à l'hôtel.

En un moment, il se trouva sur la place des Italiens, à quelques pas de cette dame; la foule s'était dissipée, déjà, dans les rues environnantes.

Il faisait une nuit sèche et étoilée.

L'inconnue marchait, très lente et comme peu habituée. - La suivre? Il le fallait, il s'y décida. Le vent lui apportait le parfum d'ambre très faible qui venait d'elle, le traînant et sonore froissement de la moire sur l'asphalte.

Devant la rue Monsigny, elle s'orienta une seconde, puis marcha, comme indifférente, jusqu'à la rue de Grammont déserte et à peine éclairée.

Tout à coup le jeune homme s'arrêta; une pensée lui traversa l'esprit. C'était une étrangère, peut-être!

Une voiture pouvait passer et l'emporter à tout jamais! Demain, ne serait le même sans elle !
Etre séparé d'elle, par le hasard d'une rue, d'un instant qui peut durer l'éternité! Quel avenir! Cette pensée le troubla jusqu'à lui faire oublier toute considération de bienséance.

Il dépassa la jeune femme à l'angle de la sombre rue; alors il se retourna, devint horriblement pâle et, s'appuyant au pilier de fonte du réverbère, il la salua; puis, très simplement, pendant qu'une sorte de magnétisme charmant sortait de tout son être:

- Madame, dit-il, vous le savez; je vous ai vue, ce soir, pour la première fois. Comme j'ai peur de ne plus vous revoir, il faut que je vous dise - (il défaillait) - que je vous aime! Acheva-t-il à voix basse, et que, si vous passez, je mourrai sans redire ces mots à personne.

Elle s'arrêta, un subtile sourire triomphant céda place à la bienséance lorsque Manuela leva son voile et considéra le jeune homme avec une fixité attentive. Après un court silence:

- Monsieur, - répondit-elle d'une voix marquée d’un léger accent latin et dont la pureté laissait transparaître les plus lointaines intentions de l'esprit, - monsieur, le sentiment qui vous donne cette pâleur et ce maintien doit être, en effet, bien profond, pour que vous trouviez en lui la justification de ce que vous faites. Je ne me sens donc nullement offensée. Remettez-vous, et tenez-moi pour une amie.

Le jeune homme ne fut pas étonné de cette réponse: il lui semblait naturel que l'idéal répondît idéalement.

La circonstance était de celles, en effet, où tous deux avaient à se rappeler, s'ils en étaient dignes, qu'ils étaient de la race de ceux qui font les convenances et non de la race de ceux qui les subissent. Ce que le public des humains appelle, à tout hasard, les convenances n'est qu'une imitation mécanique et de ce qui a été vaguement pratiqué par des êtres de haute nature en des circonstances générales. Manuela aimait à paraitre ainsi lorsque sa proie était issue de ce monde.

Avec un transport de tendresse naïve, il baisa la main qu'on lui offrait.

- Je me nomme Félicien. Un silence s’installa puis le jeune homme reprit,
- Voulez-vous me donner la fleur que vous avez portée dans vos cheveux toute la soirée?

L'inconnue ôta, silencieusement, la pâle fleur, sous les dentelles, et, l'offrant à Félicien:
- Adieu maintenant, dit-elle, et à jamais.

- Adieu!... balbutia-t-il. - Vous ne m'aimez donc pas? - Ah! Vous êtes mariée! s'écria-t-il tout à coup.

- Non.

- Dieu soit loué !

- Oubliez-moi, cependant! Il le faut, monsieur.

- Mais vous êtes devenue, en un instant, le battement de mon cœur! Est-ce que je puis vivre sans vous? Le seul air que je veuille respirer, c'est le vôtre! Ce que vous dites, je ne le comprends plus: vous oublier... comment cela?

- Un terrible malheur m'a frappée. Vous en faire l'aveu serait vous attrister jusqu'à la mort, c'est inutile.

- Quel malheur peut séparer ceux qui s'aiment!?

- Celui-là.
En prononçant cette parole, elle plongea ses lèvres dans le coup élancé de ce beau jeune homme, et lorsque la vie qui coulait dans ses veines inonda sa gorge, le jeune mortel tressailli laissant Manuela supporter le poids de son corps endolori.

La rue s'allongeait, absolument déserte. Un portail donnant sur un petit enclos, une sorte de triste jardin, était grand ouvert auprès d'eux. Il semblait leur offrir son ombre.

Manuela y déposa le corps du jeune homme, il semblait dormir comme un enfant que sa mère venait de bercer. Elle le cacha ici, la nuit lui serai fraiche mais il ne risquait rien. Demain il se réveillera avec l’impression d’avoir vécu un rêve. Peut être même cherchera-t-il à retrouver cette belle inconnue dont il ne savait rien. Et quand bien même ?

Au loin parmi les tumultes de la vie nocturne, Manuela distingua les cloches de Notre Dame qui sonnaient une nouvelle nuit.

Paris avait temps à offrir, et même si les nuits n’étaient pas aussi chaudes qu’à Cuba, à n’en point douter Manuela en apprécierait au centuple leur douceur. Il était temps de se présenter aux tenanciers de la ville.


Image : Une très belle femme sophistiquée en apparence mais abordable au demeurant. Elle ne parait jamais sans une robe de soirée et des bijoux.

Notes : Atouts et handicaps : curieuse et amnésique, le reste à voir

Conseil d’interprétation : Manuela est distinguée et ouverte d’esprit. Ses capacités à juger autrui et son sens de l'étiquette lui permette de s'accorder avec nombre de personnes. Elle est toujours à l’affut d’inspiration pour son prochain roman. Elle ne manquera pas de braver les dangers pour participer à l’action et s’inspirer. Une fois elle est même montée dans un arbre, y laissant un morceau de sa robe de soirée ! Diantre que d’émotions !

Préoccupations actuelles : Découvrir Paris, y trouver l’inspiration.

[Paris by night] Manuela de la Vega + Elise de Rochebrune N_a
Froutosine
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Message  Froutos Mar 9 Aoû 2011 - 16:02

C'est moi qui poste car Annabelle avait un concept proche d'un perso que j'avais créé il y a longtemps, alors je lui ai proposé de le reprendre. Le Bg est donc de moi.

Elise De Rochebrune :
Néonate

Vie Mortelle :
De parents catholiques, Elise est né en 1466 par une nuit de pluie à proximité de la ville d’Annecy. Cruels et autoritaires, la petite fille mène une enfance difficile dans le comté de Genève aux mains du comte de Savoie Amédée VIII.
La famille d’Elise qui fréquente la cour du comte, désire le mieux pour leur fille qui, à l’âge de 10 ans, part au couvent de Montgenèvre. Le destin fera que ses parents seront assassinés 2 jours après l’arrivé d’Elise au couvent, une nuit de pluie… Montgenèvre est proche de la frontière franco-italienne à 1 860 mètres d'altitude,

Etreinte :
Allié au duché de Milan, et sous le prétexte fallacieux (y compris pour ses contemporains) de mener une nouvelle croisade contre l’Empire ottoman et de délivrer Jérusalem, Charles VIII part de Grenoble et franchit le col de Montgenèvre le 2 septembre 1494. Son But est en réalité de récupérer le royaume de Naples, perdu en 1452 par les Ducs d’Anjou.
L’armée française qui pénètre en Italie est composée de la garde rapprochée du roi, formée par deux cents cavaliers, une cavalerie de 1 600 lances, 12 000 fantassins (dont 6 000 Suisses et 3 000 Gascons) et surtout une artillerie de 70 pièces, légères et maniables, tirant des boulets de bronze ou de cuivre à cent coups à l'heure.
Le petit village de Montgenèvre se retrouve garnison provisoire, et à cet âge la nuit est le royaume des vampires qui ne se cachent guère que grâce a leur amures de soldats. Le couvent de Rochebrune est pillé cette nuit là, par un groupe d’espions Italiens pensant y trouver un refuge et de la bonne chair parmi les religieuses. Alors que le sang commence à couler au saint du couvent, un vampire intervient alors qu’Elise manque de se faire poignarder par la lame d’un Italien. Le vampire la sauve mais laisse les autres religieuses mourir par l’épée avant d’en finir avec les intrus.
Elise cette nuit la devient un vampire, contre son gré, dans cette période sombre de guerres perpétuelles. Elle se montre toutefois très assidue du point de vue de son Sir, et relativement dangereuse d’après ceux qui ont eut le malheur de lui faire confiance.

Non vie :
C’est la que commence une suite de faits historiques dans laquelle Elise se retrouve impliquée. Bien entendu elle ne s’y trouva jamais par hasard, ce qui est sur c’est que personne ne restait jamais en vie pour décrire cette belle brune Italienne disparue peu après les faits…

En 1495 Elise assiste à l’abdication du roi Alphonse II de Naples. Ferdinand II lui succède, mais sous les conseils de sa nouvelle maîtresse, une certaine Elise, il décide de fuir face à l’armée Française. C’est le première fois qu’Elise influence l’histoire, sous les ordres de son Sir établi depuis un an dans le couvent de Montgenèvre. Peu de temps après, le Prince Giovanni en place, Armanda, meurt assassinée par un groupe de Gangrels… La 1ere mission d’Elise prend fin.

Le 24 Aout 1572 à Paris éclate le massacre de la saint Bathelemy. Alors qu’Espagnols et Français s’aprêtent à nouveau à rentrer en guerre, le contexte social et religieux qui opposent protestants et catholiques met le feu aux poudres. Les Lassombras à ce moment manquèrent de peu d’envahir Paris et de prendre le contrôle de la forteresse Camarillaine au nom du Sabbat. C’est toutefois une très bonne amie et confidente de Catherine de Médicis (une certaine Elise) qui su la conseiller au point que son fils Charles IX déclencha les incidents qui conduisirent au massacre. La population se souleva contre la couronne, le massacre fut grand, mais les Lassombras furent vaincu par une foule de mortels appuyés par des vampires Parisiens. Certes Catherine de Medicis avait commis une tragique erreur en écoutant cette Elise, mais la bougre était décédé dans la rue… enfin c’est ce qu’on lui rapporta car Elise était déjà de retour à Montgenèvre. Son sir une fois de plus était contenté par les mérites de manipulatrice hors pair de son infant.

L'affaire des Poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses.
Afin de faire taire l’affaire et d’empecher l’inquisition de se tourner vers le monde de la nuit Elise est envoyé pour guider un certains Colbert vers deux coupables désignés : La Marquise de Brinvilliers et son valet La Chaussée. La fuite des deux coupables désignés dura presque 4 ans, et Elise fut amenée à se rendre en Angleterre puis à Liège pour participer d’elle-même aux investigations et manipuler preuves et mortels dans le bon sens. Sur son chemin elle du composer avec des Sethites qui s'étaient appropriés la sympathie de la Marquise… Quoi qu’il en soit les deux coupables furent exécutés en 1682, mais les mystères de cette histoire passionnèrent les écrivains de l’époque : « la marquise des ombres » était née, heureusement Elise n’apparaissait pas dans la trame !

1706 marque un tournant dans la non vie d’Elise : le duc de Savoie, ancien allié des Espagnols lors de la guerre, donne l’ordre d’incendier le village de Montgenèvre ! Aucun être vivant n’est épargné, les troupes du Duc sont menés par un Lassombra qui connait l’existence du Sir d’Elise et est venu pour le détruire. Le couvent est mis à sac et incendié, Elise parvient à s’enfuir en offrant ses charmes à un groupe de soldats qui se gardèrent bien de dire au Lassombra qu’une femme s’est enfuie. Le sir d’Elise est détruit ainsi que le couvent et tout le village, Elise libre mais blessé dans tout son être. Elle trouve refuge dans la montagne et sombre en torpeur pendant plus de 200ans…

1962 : Elise sort de Torpeur, sa peine enfin effacée, totalement oubliée. Il lui faut un nouveau but car il n’y a plus personne pour lui dicter d’ordres. Elle se fait connaitre parmi les vampires de Savoie et notamment d’Annecy comme une simple néonate Franco Italienne. Elle se rend vite compte que le monde à changé, mais comme lors de son étreinte, elle s’adapte : les choses ont changés en formes il est vrai, mais c’est plutôt agréable au final. Dans le fond par contre rien ne change, il est toujours aussi simple de manipuler et de disparaitre. Elise apprend que la France entière est sous le joug d’un seul et même vampire : un certains François Villon, un tel personnage semble valoir le détour… mais d’abord il va falloir préparer le terrain, connaitre ce monde pour être la néonate moderne qu’elle se doit d’être.

Rome, Barcelone, Londres, New York, New Delly, sont autant d’étapes ces trente dernières années que de nouvelles expériences pour Elise.

Paris attend désormais la belle Italienne, et il y a ce Villon… qui est-il donc ? Nous le verrons bientôt mais il ne sera pas facile de l’atteindre…

Image :
Une belle femme brune, d'une trentaine d'années, qui parle avec un doux accent Italien.


Conseils d'interpretation :
Vous cherchez a plaire lorsque vous pensez y avoir des intêréts, vous savez vous mettre en avant et disparaitre lorsqu'il le faut. Votre douceur cache une force exceptionnelle, nombreux ne sont plus la pour prévenir vos futurs adversaires...


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