[Paris By night] Abel - personnage de Jeremy

ABEL ASLAN
Néonate

Vie mortelle :
Né à Jérusalem en 1980, Abel est un juif de naissance, athée de convictions. A 8 ans il assiste à un attentat en pleine rue qui vaporise presque toutes les personnes autour de lui. Miraculé il s’en sort juste avec une arcade sourcilière abîmée, ce qui ne sera pas le cas de son père. Des lors ses croyances religieuses s’effondrent : aucun Dieu ne peut avoir crée autant de cruauté et de bêtise. Abel plonge dans une haine silencieuse, se coupant de la réalité, à chaque nouvel attentat il se remémore la mort de son père. Pour oublier, il travaille dur pour devenir chirurgien afin de sauver les vies de ceux blessés par ces fous d’extrémistes. A 18 ans il sort diplômé de médecine, il a passé sa jeunesse à deux choses :
-travailler ses livres de médecine.
-repérer en secret des réseaux d’influence extrémistes et envoyer les forces de l’ordre les interpelé.
Mais bientôt tout bascule :
Une soirée ou Abel sort de l’hôpital, il reconnait devant lui un extremiste qu’il pensait avoir pisté sans se faire repérer. Abel a à peine le temps de crier « a terre !! » que le bombe explose ! L’explosion n’est toutefois pas celle qu’elle aurait du être car le jeune chirurgien à eut le reflexe d’agripper et d’arracher un morceau du mécanisme d’explosion : les plus proches sont tout de même gravement touché, Abel en fait parti.
Il se sent me désintégrer... Quelqu'un le saisit par le coude pour l'empêcher de s'écrouler. L'espace d'une fraction de seconde, l'ensemble de ses repères se volatilisent. Il ne sais plus où il est, ne reconnait même plus les murs qui ont abrité sa jeune carrière de chirurgien... La main qui le retient l'aide à avancer dans un couloir évanescent. La blancheur de la lumière lui cisaille le cerveau. Il a l'impression de progresser sur un nuage, que ses pieds s'enfoncent dans le sol. Il débouche sur la morgue comme un supplicié sur l'échafaud. L'autel est recouvert d'un drap maculé de sang... Sous le drap maculé de sang, on devine des restes humains...
Abel est déclaré mort aux yeux du monde mortels. Sa mère le pleure encore…

Etreinte :
Il faudra 7 longues années après cet attentat avant qu’Abel devienne un vampire. Et 7 autres encore plus longues années avant qu’on décide de le lâcher de cette prison qu’il fréquente depuis 14 ans. Mais ce n’est pas grave car il est dehors. Le lion est lâché, Abel Aslan est désormais un assassin hors paire, et s’il officie pour d’autres il n’a pas oublié ce que ces fous d’extrémistes lui ont fait à lui et à son père.

Non vie :
Grands Dieux ! Que suis-je devenu ? Quel droit avez-vous, vous tous, d'encombrer ma vie, de me voler mon temps, de sonder mon âme, de sucer mes pensées, de m'avoir pour compagnon, pour confident, pour bureau d'information ? Pour quoi me prenez-vous ? Suis-je un amuseur stipendié, dont on exige tous les soirs qu'il joue une farce intellectuelle sous vos nez imbéciles ? Suis-je un esclave, acheté et dûment payé, pour ramper sur le ventre devant ces fainéants que vous êtes, et étendre à vos pieds tout ce que je fais et tout ce que je sais ? Suis-je une fille dans un bordel que l'on somme de retrousser ses jupes ou d'ôter sa chemise devant le premier homme en veston qui se présente ?
Je suis un homme qui voudrait vivre une vie héroïque et rendre le monde plus supportable à ses propres yeux. Si, dans quelque moment de faiblesse, de détente, de besoin, je lâche de la vapeur - un peu de colère brûlante dont la chaleur tombe avec les mots - rêve passionné, enveloppé des langes de l'image - eh! bien, prenez ou laissez... mais ne m'embêtez pas !
Je suis un homme libre - et j'ai besoin de ma liberté. J'ai besoin d'être seul. J'ai besoin de méditer ma honte et mon désespoir dans la retraite; j'ai besoin du pavé des rues, sans compagnons, sans conversation, face à face avec moi-même, avec la musique de mon coeur pour toute compagnie... Que voulez-vous de moi ? Quand j'ai quelque chose à dire, je l'imprime. Quand j'ai quelque chose à donner, je le donne. Votre curiosité qui fourre son nez partout me fait lever le cœur. Vos compliments m'humilient. Votre thé m'empoisonne. Je ne dois rien à personne. Je veux être responsable devant Dieu seul... s'il existe !

Préoccupations actuelles :
Non vivre, faire mine d’obéir, se venger du mal qui ronge certains êtres…

Conseil d’interprétation :
Vous écoutez et vous faites le tri. Si rien ne vous plait attendez qu’on vous donne un contrat sur cet énergumène qui vous parle. Si personne ne le fait, alors vous passerez vous même à l’acte un jour.

Image :
un jeune homme barbu, mal rasé.