[Paris By Night] Cayan Aydagan et Javier - Perso de Mumu

Cayan Aydagan
Néonate



Vie mortelle :
Laissez-moi-vous raconter l’histoire de mon peuple et de ma terre Natale, « Smyrne », ou plutôt « Izmir » tel qu’on la nomme depuis peu :

İzmir est la forme turque moderne du nom Smyrne, ville connue depuis l’Antiquité (comme İznik pour Nicée). La forme Smyrne a été longtemps préférée en français à la forme turque qui ne s'est imposée qu’au XXe siècle.
Smyrne fut fondée vers 3000 avant J.-C. par les « Lélèges », sur le site de Tepekule près de l'actuelle Bayraklı. Son nom proviendrait de celui d’une reine amazone. Entre 2000 et 1200 av. J.-C. elle fit partie du royaume hittite puis, suite à l’effondrement de l'État hittite face aux attaques des Phrygiens, elle fut occupée par des Éoliens émigrés de Grèce vers l'Anatolie au XIe siècle av. J. C., puis par des Ioniens.

J’en vois qui commencent à piquer du nez là bas, je vais faire court, je voulais commencer mon récit avant JC mais on va faire un bond dans le temps si vous le voulez bien… Sachez juste qu’Izmir est un joyau de l’antiquité, gardien du passé.

Nous sommes en 1922 ! Vous voyez ca à été vite. Mais trêve de galéjades, l’heure est grave car le 13 septembre, un incendie éclate dans le quartier arménien. Il s'étend rapidement à toute la ville et échappe à tout contrôle: en une semaine, il détruit presque toute la ville et fait près de 2000 morts. L’origine de ce désastre est fortement disputée : les Grecs et les Arméniens en imputent la responsabilité aux pillards turcs, tandis que les Turcs accusent les Grecs de s’être livrés à une politique de terre brûlée pour éviter que leurs biens ne tombent aux mains des Turcs. De fait, ce type de pratique est attesté en Ionie à cette époque, et une commission d’enquête française reprend cette explication. Il faut néanmoins remarquer que le 13 septembre le quartier arménien était gardé par les troupes turques et que les Arméniens ne pouvaient circuler librement : c’est un des points soulignés par Horton, témoin oculaire qui accuse nommément l’armée turque de la destruction de Smyrne dans son ouvrage paru en 1926, The Blight of Asia. Ce témoignage a été confirmé par des études historiques telles que Smyrna 1922: The Destruction of a City de M. Housepian Dobkin (1988).

Le 24 septembre, la flotte grecque revient à Smyrne et évacue jusqu'au 1er octobre 180 000 réfugiés, prélude de l'échange de populations musulmanes et chrétiennes qui a lieu entre la Turquie et la Grèce l'année suivante.

À la suite du traité de Lausanne, İzmir, comme l'ensemble de l'Anatolie, retourne à la Turquie, où Mustapha Kemal a remplacé le sultanat par une république. Les populations d'origine étrangère quittent la ville, notamment les Grecs à la suite de l'échange de population entre la Grèce et la Turquie.

La ville, où seuls les quartiers turcs et juifs ont été épargnés par l'incendie, sera reconstruite progressivement, d'après les plans de l'urbaniste René Danger8. La ville accueille tous les ans (première semaine de septembre) la Foire internationale pour laquelle a été aménagé en 1936 le grand parc au centre de la ville (Kültürpark).

Après la Seconde Guerre mondiale, İzmir connait un boom démographique en partie dû à l'émigration depuis les provinces orientales. Le projet d'extension de Le Corbusier, invité par la municipalité en 1939 puis en 1948, n'est pas réalisé. La ville présente cependant un aspect très moderne, que seuls viennent atténuer les quartiers du port (ancien quartier franc) et les pentes de la citadelle de Kadifekale.

İzmir a conservé sa tradition de ville ouverte sur l'Occident.


Etreinte :
Ou est-ce que je veux en venir avec ce récit ?
Vous savez lorsqu’on a été directeur de musée comme moi, dans ce merveilleux endroit qu’est Istambul, on tape du poing, on enrage lorsque l’on perd une partie de son passé à cause de la bêtise humaine! L’incendie d’Izmir, ma ville de naissance, ce joyau du passé, culturel et artistique, en est un exemple flagrant. Le pire c’est que cet incendie je l’ai vu, allez savoir comment, lorsque je suis devenu l’un des vôtres. Depuis cette nuit ou mon Sir a fait de moi ce que je suis, je n’ai plus jamais vu cet incendie, mais le vivre une fois, même en vision, a été pour moi fort révélateur. Je suis désormais immortel, plus encore que ces œuvres du passé que je me dois de garder, dans certaines d’entres elles il y a des messages, des choses que seuls nous autres pouvons discerner. Je ne peux pas laisser qui que cela soit les détruire, ce sont nos guides, et quel fou peut croire que l’on peu trouver son chemin sans suivre les petits cailloux qu’on a semé pour nous guider ?



Non vie :
Mais le pire reste a venir mes frères, si je suis à Paris aujourd’hui, loin de ma Turquie natale, c’est que ma torpeur s’est à nouveau agitée : j’ai vu l’incendie engloutir à nouveau les œuvres de notre passé ! Je me suis élevé au dessus des flammes et je l’ai vu qui pointait vers les cieux : celle que vous appelez la Tour Effel brulait, tout comme le reste de Paris…



Préoccupations actuelles : aider son sire (lien de sang) et sauver Paris.
Concept d’interprétation : peu bavard mais cultivé, il a un côté so british.
Image : charismatique mais intriguant, allure anglaise. Il est toujours habillé en costume (allure de directeur de musée).

Javier
Prétendant



Vie mortelle :
Né en 1970, d’un père espagnol et d’une mère Italienne plutôt aisée, il vécut toute sa vie à Saragosse. Très jeunes il s’intéressa à la peinture. Ses professeurs lui trouvèrent très tôt un don et un style plutôt particulier.
Celui-ci en effet n’arrivait à peindre qu’un art dit plutôt sombre. Etant une école très conservatrice, il ne put continuer les cours sous ordre du directeur.

A l’âge de ses vingt ans il fit la rencontre d’une personne qu’il tomba amoureux. Cette jeune femme nommée Catherina devint très vite sa muse et son obsession.
A l’âge de ses 32 ans, il est un peintre reconnu, beaucoup de galleries souhaite l’exposer. Chacune de ses peintures dévoilent les côtés sombres de Catherina, personnalité intrigante et d’une beauté extraordinaire. En effet celle-ci est fascinée par la mort et tous les mythes la concernant.

Entreinte :
Au sommet de sa notoriété il fit connaissance d’un personnage plutôt étrange lors d’un vernissage. Celui-ci lui proposa de l’emmener voire la dernière collection qu’il a acquérie. Javier fut étrangement hypnotisé et se sentit obligé de le suivre. Arrivée chez le soit disant collectionneur, il fut stupéfait par le nombre de personnes qui l’attendaient. De là une sorte de cérémonie ce mit en place. A aucun moment malgré toute sa volonté il ne put s’enfuir comme si l’homme avait une emprise sur son âme et ses décisions. L’homme s’approcha de lui et lui donna un baisé sur la nuque. Javier se sentit transporté dans un plaisir qu’il n’avait jamais connu, d’une grande extase. Peu de temps après il s’évanouit.
A son réveil, il eut une grande soif, étrangement pas de whisky ni de jus d’orange comme tout homme aurait pu avoir, mais de sang.
L’homme étrange, d’un teint moins pâles que la veille, était là à ses côtés et Javier fut horrifié de voir sa muse présente endormie à cotés de lui. Il comprit très vite que l’homme en faisait sa nourriture et sans dire un mot celui-ci parti en l’enfermant avec Catherina. Une journée passa Javier, malgré la soif, il résista mais il avait l’impression de devenir fou. Cette soif le tenaillait mais la seule façon de se nourrir était Catherina. Un rat passa près de lui et il ne put résister à l’envie de le vider de son sang. Grâce à se maigrelet repas il put tenir jusqu’à l’arriver de son mentor. Celui-ci fou de rage lui expliqua qu’il devait faire ses preuves, qu’il devait montrer qu’il avait le droit de faire parti des leurs. Bien sure Javier refusa. L’homme se jeta sur Catherina et la vida de tout son sang. Javier furieux se jeta sur l’homme et se découvrit une force incroyable propulsant celui-ci par la fenêtre ce qu’il lui permit de s’enfuir car la maison était vide de toute présence.
Il réussit à se cacher pendant plusieurs jours mais il comprit très vite que ces personnes de la nuit cherchaient à le détruire.

Non vie :
Il prit la décision de partir sur Naples, ville natale de sa mère, pour chercher aide et protection, tout en ayant espoir que les ombres qu’il rencontrerait aurait une idéologie différente de l’homme étrange. De plus cette ville lui permettrait de laisser en mémoire sa bien-aimée car la peinture reste le seul souvenir qu’il puisse avoir d’elle.

Note du Mj : Apres une année tres mouvementé sur Naples, notament à cause de ces fichus Giovanis, Javier a décider de visiter la ville lumiere pour des raison de facilités scenaristiques.

Image : un bel espagnol tenebreux!

Conseil d'intrepretation : faire des echecs critiques pour faire avancer le scenar' sans se creuser la tête et aller boire un coup chez Rick. (ceci est aussi une intervention du MJ). en vrai : Javier est un don Juan de la nuit, souvent un peu casse cou.