[Paris By Night] Mademoiselle MAB

**cranina** Jeu 11 Aoû 2011 - 23:14

Mademoiselle Mab

Néonate

Vie Mortelle :

« Mesdames et Messieurs, Bienvenus à l’Auberge Rouge !!!! Ce soir laissez-vous ensorceler par l’effeuillage sensuel de la charmante Mademoiselle Mab !!! »

Belle entrée en matière pour une bien triste vie.

Voici bientôt huit ans qu’Amina, dite « Mademoiselle Mab », racole et joue de ses charmes pour satisfaire tous ces porcs de mecs, et croyez-moi, la ptite, elle en a pris des coups de reins !!!!
Je me présente Hortense Guaillac, maquerelle, enfin propriétaire de cette délicieuse maison des plaisirs qu’est l’Auberge Rouge. Inutile de vous préciser, Messieurs, que le dessert qui vous y sera servi sera bien le dernier !!!! Mais quel dessert !!!! Ici tous les délices sont permis !!
Amina c’est ma dernière, ma préférée mais je ne l’ai pas revu depuis six mois. Il faut dire que la ptite n’a pas eu une vie facile. En y réfléchissant bien, on peut dire que je l’ai sauvé !

Un soir, alors qu’elle avait 14 ans, je suis passée boire un verre chez sa mère. La ptite était entrain de se prendre une sacrée raclée par l’un des amants de sa génitrice. J’entendais ses cris depuis la cuisine. Elle hurlait ! Tout cela parce qu’elle avait osé défendre sa ptite sœur. Ce salaud s’en prenait à cette ptite poupée paralysée. Il commençait à la frapper puis Amina est intervenue. Bah je peux vous dire qu’elle s’en souvient encore !! Il l’a prise par les cheveux, l’a balancé sur le lit et la violé devant sa frangine. Je la revois encore sa culotte déchirée à la main, son beau visage recouvert de bleus et sa robe blanche en tulle immaculée de sang. C’était un rouge d’une grande pureté.

Suite à cet événement je suis revenue. La mère avait toujours le même amant et la gamine toujours les mêmes bleus. J’ai donc décidé de lui filer un de mes poisons pour qu’elle assassine ce porc lors de la prochaine saillie. Et elle l’a fait sans aucun remords, aucune pitié. La haine des hommes était née en elle !!! Quelle brave petite ! Une proie facile ! Elle fut donc à mon service !! Ce n’était pas une écervelée comme toutes les autres !!! Elle avait choisi de faire ce travail, soit dit en passant honorable, pour nourrir sa famille, enfin abreuver sa mère et payer des soins à son innocente sœur, afin qu’elle retrouve l’usage de ses jambes.
En parallèle du tapin la nuit, je l’autorisais à étudier. Elle adorait la chimie, et maniait les acides et opium comme personne. Une véritable empoisonneuse ! Elle est donc rapidement devenue ma « femme de main ». Suite aux soirées endiablées, elle assassinait les clients les plus fortunés. Je les saignais et les servais à diner aux clients suivants !!!! Et oui il faut bien que ça me rapporte !!! Et puis c’est écologique !!! Une sorte de recyclage !!!
Seulement j’eus quelques petits problèmes avec elle qui entacha quelque peu la réputation de mon honorable établissement. Elle tuait trop et avec beaucoup trop de sang froid. Mais plus tard, après une petite enquête, je m’aperçus qu’il s’agissait des anciens et actuels amants de son alcoolique de mère. Elle s’était jurée que plus un seul homme ne toucherait à son petit ange fragile.
Remarquez, quelle délicieuse mort, quelle fin si douce que de la terminer entre les cuisses de Mademoiselle Mab !!! A chaque fois que je récupérais ses empoisonnés ils avaient l’air comme apaisés du poids de leur affreuse vie. C’est comme si elle les avait lavé de leurs péchés !! Ils avaient l’air de revenir à une innocence originelle !!!! Le dernier baiser qu’elle leur insufflait, elle le nommait « le baiser de l’ange ».
Dans chacun des funestes visages de ses amants je pouvais lire alors le poème de Charles Baudelaire « Un hémisphère dans une chevelure » :

A TOUS CEUX QUI DETESTENT LA POESIE, JE CONSEILLE DE SAUTER CE PASSAGE.

[i]« Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air.
Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! Tout ce que je sens! Tout ce que j'entends dans tes cheveux! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique.
Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
Dans l'océan de ta chevelure, j'entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d'hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l'éternelle chaleur.
Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes.
Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical; sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.
Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs. »
[/i]

REVENEZ, REVENEZ !!!!!!! C’EST FINI !

A partir de là je ne peux vous en dire plus. Je ne l’ai plus jamais revu ! Elle est pour moi un lointain souvenir !! Et je la revois encore avec sa robe blanche recouverte de sang !!!!

Etreinte :

Une belle nuit d’été, alors que la lune était ronde et plus blonde que jamais, deux clients vinrent à l’Auberge Rouge. Un couple charmant comme tant d’autres qui viennent partager leur vice. Oui mais pourtant, ils étaient bien distincts, étrangement attirants, d’un maintien, d’une noblesse et d’une élégance naturelle. La pâleur de leurs visages tranchait avec leurs vêtements d’un autre temps. D’ailleurs, ils souhaitèrent que Mademoiselle Mab porta une magnifique robe blanche du XVIe siècle pour cette soirée.
Ensuite, la créature féminine commença à la caresser. C’était la première fois qu’un être avait une telle emprise sur Amina. Elle se sentait si bien, si rassurée. Puis elle laissa la place à cet homme ténébreux. Il lui fit l’amour comme personne et lui murmura le prénom de sa petite sœur avant de lui lécher sensuellement la gorge et d’y planter sauvagement ses deux petites canines affamées. Le sang d’Amina redonna un instant, au sire, la sensation de mortalité. Il ressentait cette vie perdue. Cette impression paraissait réelle. Elle surpassait la nostalgie !!!
Quand Mademoiselle Mab se réveilla, il n’y avait plus personne, mais elle portait toujours cette belle robe blanche. Et devinez ? Celle-ci était pour la seconde fois recouverte de son précieux sang !!!

Non-vie :

Ce n’était pourtant pas la dernière fois que Mademoiselle Mab allait entacher sa robe. Mais à présent ce ne serait plus le sien qui coulerait à flot !
Elle n’est plus jamais revenue à l’Auberge Rouge. Elle est devenue une experte en génétique et en chimie. Elle maîtrise les poisons et potions à merveille. Elle continue à veiller sur sa petite sœur, et prend un malin plaisir à torturer les amants de sa mère. Elle n’use plus de drogues, elle préfère les tuer de chagrin. Elle joue avec leurs peurs jusqu’à la mort.
Elle ne boit que le sang des femmes.
Mademoiselle Mab hait l’injustice et s’attaque à de plus gros poissons comme à des chefs de mafia, des pédophiles ou bien encore des violeurs ou maque.

Saura-t-elle se détacher du monde des humains pour servir son clan ?

Objectifs :

- Protéger sa petite sœur et la guérir
- Devenir un membre décisif dans son clan
- Retrouver son sire et comprendre pourquoi il a fait d’elle un vampire
- Rendre justice
- Les enivrez tous !!!
« Pour ne pas qu’ils sentent l'horrible fardeau du Temps qui brisent leurs épaules et les penche vers la terre, il faut les enivrer sans trêve. »

Description physique :

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